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Souverainistes d'aujourd'hui

Les êtres humains, partout dans le monde, se sont regroupés par ethnies qui, au fil du temps et par affinités, ont établi des usages, des règles sociétales communes.

Pour distinguer les populations aux mœurs divergentes, des frontières ont été constituées, délimitant ainsi des territoires qui sont devenus des états puis des nations.

L'art, la religion, la langue...ont contribué à donner à chacune d'entre elles une identité propre. Ainsi, il est légitime que seuls les ressortissants d'une nation soient en droit de décider de ce qui leur convient, par des lois qui leur sont adaptées.

La souveraineté d'une nation la préserve, lui permet de conserver son identité culturelle.

De nos jours, sous l'impulsion d'une minorité dominatrice, un regroupement d'états a été constitué en Europe. L'Union Européenne, qui a été présentée comme une Europe des nations, n'a, en fait, pour objectif que de détruire les nations au profit d'un État européen, géré par une oligarchie qui fait disparaître tous nos acquis démocratiques. Faire disparaître, également, toutes les cultures, les religions, les fêtes spécifiques des uns et des autres, et, à terme, l'Histoire, la littérature...les langues. Des civilisations à araser car les points communs sont rares entre un Suédois et un Grec ; entre un Balte et un Portugais. Dans sa mégalomanie totalitaire, cette oligarchie prévoit de s'aliéner huit autres états, voire davantage.

Cette politique, ce nouvel ordre européen (précurseur du Nouvel Ordre Mondial) conduit à ruiner les pays les plus riches pour assister financièrement les moins favorisés.

Partout dans les états membres de cette UE, des mouvements se font de plus en plus entendre pour retrouver leur souveraineté que leurs propres chefs d'Etats et de gouvernements ont abandonné à l'ogre de Bruxelles, trahissant ainsi leurs populations. 

En France, des partis politiques, des associations, des hommes et des femmes se mobilisent pour que notre Nation retrouve toute sa souveraineté. Ils nous invitent à les rejoindre pour nous défaire de ce carcan supranational.

En voici quelques uns, parmi les plus connus. Mais bien d'autres, plus nombreux, existent, dans un anonymat public savamment entretenu par les médias dominants.

Même, ceux-ci sont quasiment exclus des chaînes et radios nationales.

Les souverainistes, partis ou individus, sont constamment qualifiés comme appartenant à l'extrême droite, voire à l'ultra-droite, par les médias dominants. 

Les Patriotes

Initialement une association, Les Patriotes devient officiellement un parti politique à part entière le 29 septembre 2017, sous la présidence de Florian Philippot, cadre du Front National en discorde avec Marine Le Pen, principalement sur l'abandon de la sortie de l'Union Européenne.

Très présents sur le terrain, les dirigeants et militants se mobilisent pour la ré-information relative aux mesures gouvernementales, européennes et mondiales qui, sous prétexte de sécurité et de santé, attentent à la liberté individuelle et à la souveraineté de notre nation. 

Ayant fait le constat que nombre de lois sont la transcription d'un diktat de la Commission européenne (des hauts fonctionnaires au pouvoir non légitime car non démocratiquement élus), Les Patriotes appellent à un rassemblement pour, à l'instar du Royaume Uni, en 2016, délier notre nation de tous les traités de l'Union Européenne : le FREXIT.

Mais pas seulement car, pour retrouver une totale souveraineté, il est incontournable de s'affranchir des engagements qui nous lient à la Cour Européenne des Droits de l'Homme (CEDH), à la Cour de Justice de l'Union Européenne (CJUE), à l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN), à l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), autant d'institutions qui nous imposent leur domination. Il faut également maîtriser nos frontières : dénoncer le traité de Schengen qui permet la libre circulation des personnes et des biens, sans contrôle aucun, dans tous les pays signataires. Et, bien sûr, retrouver la souveraineté monétaire par abandon de l'Euro et retour au Franc.

Ce parti, encore jeune, ne dispose pas de représentants dans les institutions de la République. 

Son dynamisme et son projet sensé le voient rallié par un nombre grandissant de militants et de sympathisants.

La liste aux élections européennes, afin de combattre de l'intérieur, ce parlement — et, à l'instar de Nigel Farage, provoquer la sortie de la France de l'Union Européenne — n'a pas recueilli un nombre de voix suffisant pour obtenir des sièges.

Cette liste comprenait des dirigeants d'autres partis souverainistes, mais, aussi, des particuliers non affiliés.

Debout La France

D'abord un courant du RPR, puis de l'UMP, Debout la République s'en affranchit en 2007. Son chef de file, Nicolas Dupont-Aignan, ne peut pas se présenter à l'élection présidentielle de 2007, faute d'avoir rassemblé le nombre de parrainages nécessaire (Une condition qui mérite d'être sérieusement révisée). Les faibles résultats obtenus par la liste présentée aux élections européennes de 2009 ne donnent pas au parti une représentation au Parlement européen.

Ayant obtenu largement le nombre de parrainages nécessaires, Nicolas Dupont-Aignan ne passe pas le 1er tour des élections présidentielles de 2012. Le scrutin des législatives accorde 2 sièges au parti qui devient Debout la France, en octobre 2014.

Malgré un gain de voix entre les élections présidentielles et les européennes de 2014, le parti ne remporte pas de siège à Strasbourg. Il en sera de même pour les élections de 2019.

Pour 2024, Nicolas Dupont-Aignan ne rejoint finalement pas la liste conduite par Florian Philippot pour accéder au Parlement européen. L'alliance initiale aurait pu être constructive. Peut-être que quelques divergences secondaires, somme toute naturelles, l'ont emporté.

Le parti se revendique d'un gaullisme social.

Nicolas Dupont-Aignan a été le seul député du mouvement depuis 2017. Réélu en 2022, il a été battu lors des élections législatives anticipées de 2024 — Emmanuel Macron ayant dissout l'Assemblée Nationale par décret du 9 juin — à cause d'une coalition contre nature entre les partis décidés à «faire barrage». Officiellement, au Rassemblement National ; en réalité, à la démocratie.

Reprenons le contrôle (Ex-Génération Frexit)

Ce parti est créé le 14 juillet 2020 par Charles-Henri Gallois, dissident de l'Union Populaire Républicaine (UPR).

Le parti se dit ne pas avoir de «visée électoraliste», son objectif étant de «mettre au cœur du débat politique la question d'un référendum sur le Frexit.»

Il soutient les autres souverainistes et Charles-Henri Gallois ne figurera finalement pas sur la liste conduite par Florian Philippot pour les élections européennes du 9 juin 2024.

L'Union Populaire Républicaine (UPR

Présidé par François Asselineau qui l'a créé en 2007, à l'occasion du cinquantième anniversaire du traité de Rome, ce parti milite pour la sortie de notre pays de l'Union européenne. Son président, ancien proche de Charles Pasqua, se revendique de l'héritage du général De Gaulle auquel il fait souvent référence dans ses nombreux discours et entretiens.

L'UPR entend rassembler les Français «en dehors du clivage gauche-droite» en «évitant de prendre position sur des sujets sociétaux et secondaires». Il se réclame du Conseil National de la Résistance (CNR).

François Asselineau, comme tous les souverainistes, est maltraité par les médias dominants, lésé, notamment, sur son temps de parole lors des campagnes électorales.

Certains médias alternatifs (dont TVLibertés) lui donnent souvent la parole, pour des émissions de longue durée (une heure et demie, la plupart du temps).

Peut-être parce qu'il se considère comme le premier souverainiste, il refuse toute alliance, même ponctuelle, avec les autres partis qui se mobilisent pour le Frexit.

Il aime à s'exprimer, parfois en attaquant ceux qu'il devrait soutenir dans un même combat contre l'ennemi commun de la Nation que sont l'UE et toutes les instances supranationales.

Sur le terrain, ses troupes sont très peu actives. On ne trouve pas un référent de l'UPR dans chaque département. Aucun élu, non plus, hormis 2 conseillers municipaux.

Le budget, relativement faible malgré une cotisation élevée, pourrait être une explication au manque de moyens pour la mise en œuvre de campagnes soutenues tout au long de l'année. 

François Asselineau n'a pas été élu dans la circonscription des Français de l'étranger où il s'est présenté en 2024. Aucun représentant de ce parti ne siège à l'Assemblée Nationale.

Pierre De Gaulle

Petit-fils du Général, Pierre De Gaulle est un défenseur de la paix entre les nations. Sur la même ligne que son aïeul, il défend l'identité française, sa grandeur, les valeurs de l'éducation et de l'écoute entre les peuples, ainsi qu'il le présente dans sa fondation

Grand défenseur des libertés individuelles, il alerte sur les décisions totalitaires de la Commission européenne.

Ses positions sur la guerre en Ukraine ne plaisent pas à tous, loin s'en faut : son propos n'est pas conforme à la doxa. De même que sur le conflit en Palestine. Mais, dans les deux cas, on retrouve la volonté de voir régler les conflits par la diplomatie et non par les armes.

En fin d'année 2023, il s'est adressé aux Français dans une lettre.

Une information avait laissé entendre qu'il voudrait créer son propre parti politique. On n'en trouve pas d'existence. Ce serait dommage ! Cela provoquerait une nouvelle partition des entités souverainistes qui affaiblirait ce camp, en dispersant les voix des électeurs. En finalité, certains partis, certaines listes risquent, du fait de cette dispersion, de ne pas atteindre les quotas impartis pour une représentation nationale ou européenne.

Philippe de Villiers

Ancien sous-préfet, Philippe Le Jolis de Villiers de Saintignon quitte la fonction publique après l'élection de François Mitterrand. Secrétaire d'État de Jacques Chirac, dans le gouvernement de cohabitation, il a été député de Vendée (5 mandats entre 1987 et 2004), exercé divers mandats locaux et celui d'eurodéputé (3 mandats entre 1994 et 2014).

Aux côtés de Charles Pasqua et Philippe Séguin, il anime une campagne soutenue pour le refus du traité de Maastricht, en 1992. Président du Mouvement pour la France (MPF) qu'il a créé, il est candidat aux élections présidentielles de 1995 et 2007. Le parti disparaît en 2018.

Eurosceptique, défenseur des racines chrétiennes de la France, il considère que «l'islam est le terreau de l'islamisme et l'islamisme le terreau du terrorisme.»

Retiré de la vie politique active, il est l'invité d'une émission hebdomadaire, le vendredi, sur CNews, où il commente l'actualité, avec bon sens et force citations et références littéraires et politiques.

En dehors de ses activités politiques, il est le créateur du parc à thème Le Puy du Fou qui accueille la Cinéscénie, spectacle qui retrace l'histoire de la Vendée. La présidence en est assurée par l'un de ses fils, Nicolas, depuis 2004.

Écrivain, il a publié plus de trente ouvrages depuis 1989 : Le Roman de Charette (2012 - Prix Jean Ferré et Prix du Cercle de la Mer) ; Le Puy du Fou : un rêve d'enfance (2017 - Grammy Hall of Fame Award et Prix Combourg-Chateaubriand) ; Le mystère Clovis (2018 - Trophée de la Biographie Gonzague Saint-Bris). Il est également reconnu par le Prix Renaisssance des lettres en 2019 et Fils adoptif de la Castille. Le Roman du Roi Soleil est paru en octobre 2023.

Le Conseil National de Transition Français

Créé en 2015, et devenu, depuis, le Conseil National de Transition Français Canal Historique (CNTFCH), ce mouvement n'est pas un parti politique. 

Il propose un nouveau paradigme de gouvernance sous la surveillance du peuple, où les citoyens interviennent eux-mêmes dans les décisions politiques, à l'intérieur de groupes dont les membres sont tirés au sort parmi des listes de volontaires.

Constatant que notre pays n'a plus de constitution, un gouvernement provisoire est, en toute légalité internationale, officiellement déclaré à l'ONU, le 18 juin 2015, date au symbole gaullien.

Dès la fin de l'année 2014, sous l'impulsion d'Éric-Régis Fiorile, un rassemblement se constitue, sous le nom de Mouvement du 14 juillet 2015. Relayées par les réseaux sociaux, de nombreuses réunions publiques sont animées par des volontaires de la première heure. On y découvre le programme d'une société réorganisée autour de principes développés dans un ouvrage d'Éric-Régis Fiorile, La Démosophie, écrit quelques années plus tôt et actualisé dans une nouvelle édition, en 2015.

Un appel à la destitution du gouvernement et des institutions de la République est lancé et une manifestation, pacifique, est organisée, à Paris, le 14 juillet 2015. Attendus et canalisés par les forces de l'ordre, les manifestants sont tournés en dérision par tous les médias. Certains seront même arrêtés dès leur arrivée à Paris, à la sortie du métro et placés en garde à vue pendant    48 heures, en toute illégalité. Autant de manifestants en moins ! Ils seront environ 5 000 à avoir fait le déplacement, de très loin, de toutes régions ; les gausseurs mentionneront «quelques centaines.»

Malgré quelques tentatives de déstabilisation, notamment par des agents infiltrés, le mouvement s'est renforcé de bases juridiques internationalement reconnues.

Ainsi a été constituée la Cour Suprême du Peuple Souverain qui a tenu le procès de Milan.

S'agissant d'un gouvernement provisoire, qui ne reconnaît donc pas la légitimité des instances dirigeantes, on comprend pourquoi il ne peut s'agir d'un parti politique qui présenterait des candidats lors des divers scrutins.

Longtemps porte-parole, Éric-Régis Fiorile a dû s'exiler, après une détention provisoire pour des faits reprochés relevant du droit commun, dont l'enquête l'a disculpé. Très probablement un prétexte pour le mettre sur la touche pendant plusieurs mois. On ignore où il s'est établi, depuis sa remise en liberté.

Dans une nouvelle lettre du 26 août 2021, adressée au Secrétaire Général de l'ONU, le président de la Cour Suprême du Peuple Souverain réitère les déclarations officielles précédemment formulées. 

Le Cercle Aristote

Cette association se définit elle-même comme un «centre d’éducation populaire et maison souverainiste.»

Elle est animée par des auteurs dont certains sont très présents sur les réseaux sociaux. Pierre-Yves Rougeyron, Pierre Jovanovic, Jacques Sapir...Elle fait la promotion de très nombreux ouvrages, d'écrivains qui méritent d'être lus et qui n'ont pas la publicité dont bénéficie ceux qui hantent les plateaux où est diffusée la pensée unique.

Certains membres du Cercle Aristote participent à des rassemblements organisés par des partis souverainistes. On retrouve, notamment, Pierre-Yves Rougeyron invité par Florian Philippot.

Leur chaîne Youtube offre des vidéos de courte durée (réflexion ponctuelle) ou de grands entretiens. 

Le Cercle Aristote milite pour la souveraineté de la France mais, en plus, donne des informations cachées par le milieux journalistiques officiels (ceux qui coûtent au contribuable des subventions démesurées) et invite à une saine réflexion.  

Quelques uns qui nous ont quittés :

Marie-France Garaud — décédée le 22 mai 2024, à l'âge de 90 ans — était une farouche opposante au traité de Maastricht. Philippe de Villiers lui a rendu un hommage, reconnaissant en elle la patriote qui n'a jamais affiché des convictions autres que les siennes, s'étant désolidarisée de ceux qui avaient, par opportunisme, trahi les leurs. Une grande dame, pas suffisamment connue du grand public et dont la France n'aurait eu qu'à gagner à la porter au pouvoir suprême en lieu et place de François Mitterand et Jacques Chirac. 

Charles Pasqua (ici), décédé il y a moins de dix ans, a, lui aussi, milité contre le traité de Maastricht — pour «préserver l'indépendance de la France face à l'ingérence future des institutions européennes» — de concert avec Marie-France Garaud, Philippe de Villiers et Philippe Séguin, pour les plus connus. Résistant puis militant gaulliste de la première heure, il participe à la fondation du RPR aux côtés de Jacques Chirac dont il s'éloignera, à son tour, pour les mêmes raisons que Marie-France Garaud. Les affaires politico-financières qui ont conduit, pour certaines, à des condamnations, ne retirent rien de ses engagements souverainistes. C'est sur ces valeurs qu'il est, ici, cité.

Philippe Séguin (ici), décédé en 2010, est aussi un gaulliste, fidèle à ses convictions. Maire d'Épinal, député des Vosges, ministre des affaires sociales, président de l'Assemblée Nationale, premier président de la Cour des comptes... Il s'éloignera, lui aussi, de Jacques Chirac et rejoindra ceux cités précédemment pour une campagne pour le «NON» au référendum sur le traité de Maastricht.

Les faux souverainistes

Certains partis, certains dirigeants prônent la souveraineté.

En tout premier lieu, le chef de l'État ! Ceux qui n'ont pas compris le personnage peuvent s'y laisser prendre. D'autant qu'il noie le poisson en parlant de souveraineté de la France et souveraineté de l'Europe. Comment notre pays peut-il rester souverain, assujetti aux oligarques de Bruxelles ? D'autant qu'Emmanuel Macron est certainement le meilleur élève des institutions européennes. Le plus assidu, le plus appliqué, faisant même du zèle à mettre en application des mesures qui vont bien au-delà de la volonté d'Ursula Von der Leyen.

Le Rassemblement National (RN), qui fustige les décisions de la Commission européenne, l'immigration...a supprimé de son programme la sortie de la France de l'UE. Pire, les députés, tant à l'Assemblée Nationale qu'au Parlement européen, s'expriment dans un sens qui va à l'encontre des intérêts du peuple français. Soit en votant favorablement un projet gouvernemental, soit en s'abstenant au lieu de voter contre. 126 (+ 37) députés RN siègent à l'Assemblée Nationale et 30 (+ 7) au Parlement européen, après les élections de 2024.

Le parti Reconquête ! (Ici), qui fustige, par les voix de son président Éric Zemmour et de Marion Maréchal, tête de liste pour les élections européennes, tout autant que le précédent, la politique d'immigration du gouvernement et de Bruxelles, affirme qu'il serait utopique de sortir de l'UE. Le parti a obtenu 5 sièges après les élections européennes de 2024. Mais, après désaccord interne lors de la campagne des législatives qui a suivi, il ne compte plus qu'un siège, les quatre autres (dont Marion Maréchal) ayant rejoint le groupe ECR. 

Reconquête ! n' a pas de représentant à l'Assemblée Nationale après les élections de juillet 2024. 

 

L'un comme l'autre savent pertinemment qu'il est impossible de lutter contre ces marées migratoires sans s'affranchir de la tutelle des institutions supranationales. Ainsi que de biens d'autres domaines où les décisions, d'après les traités, n'appartiennent qu'à la Commission européenne, charge aux états de les retranscrire dans les lois internes.

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France patriote

L'Objectif Français

Rétablissons la souveraineté de la France !

Quitter l'UE
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