
Lanceurs d'alerte
Définition :
L'article 6 de la loi 2016-1691 du 9 décembre 2016, dite loi Sapin, donne du lanceur d'alerte la définition suivante :
« Un lanceur d'alerte est une personne physique qui révèle ou signale, de manière désintéressée et de bonne foi, un crime ou un délit, une violation grave et manifeste d'un engagement international régulièrement ratifié ou approuvé par la France, d'un acte unilatéral d'une organisation internationale pris sur le fondement d'un tel engagement, de la loi ou du règlement, ou une menace ou un préjudice graves pour l'intérêt général, dont elle a eu personnellement connaissance. Les faits, informations ou documents, quel que soit leur forme ou leur support, couverts par le secret de la défense nationale, le secret médical ou le secret des relations entre un avocat et son client sont exclus du régime de l'alerte défini par le présent chapitre. »
L'esprit de cette loi (raison invoquée pour la faire adopter) est de «protéger le lanceur d'alerte». — Voire !
Le législateur a pris la précaution d'exclure de ce statut protégé par la loi tout ce qui concerne les secteurs sensibles. Et, par voie de conséquence, les personnes impliquées. Sans avoir vérifié, on peut avancer que la loi «secret des affaires», chère à Emmanuel Macron, entre aussi dans le cadre de l'exclusion du régime d'alerte.
Cette loi, avancée comme destinée à protéger le lanceur d'alerte, n'est en fait destinée qu'à en délimiter le profil.
Ainsi, nombreux sont ceux qui alertent l'opinion publique et qui ne sont pas reconnus comme tels. Lors d'un procès, leur avocat aura beaucoup de difficultés à le faire admettre.
Même en dehors de ce statut, certaines figures n'hésitent pas à compromettre leur sécurité pour faire connaître des faits cachés au grand public ou bien à lever le masque sur des déclarations mensongères.
Ils sont alors poursuivis sans relâche pour être mis hors d'état de nuire à des conspirateurs très puissants, tous unis au niveau international. Plus leur préjudice lors de la divulgation est important, plus les chiens acèrent leurs crocs. Comme le chantait Guy Béart, en 1967 : «Le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté »
Aussi, l'Association de Soutien aux lanceurs d'Alerte (ASLA) s'est constituée pour «organiser la résistance judiciaire». Tant pour soutenir les victimes de la censure que pour agir contre l'utilisation abusive des subventions publiques.
Ses «actions judiciaires offensives» lui ont permis de remporter de nombreuses victoires décisives, notamment :
– Annulation d'une subvention publique de 15 000 € à SOS Méditerranée ;
– Levée d'interdictions préfectorales, comme celle concernant l'hommage à Thomas à Paris, assassiné par des racailles, à Crépol ;
– Soutien de figures publiques comme Damien Rieu, relaxé dans son procès contre Karim Benzéma ; ou Isabelle Surply face à un imam radical.
[Cf. la liste des procédures gagnées et en cours.]
Une tribune contre la censure numérique a été cosignée par 50 personnalités, dont :
Gilles-William Goldnadel, Jean-Frédéric Poisson, Nicolas Dupont-Aignan, Éric Morillot, Philippe Milliau, Gilbert Collard, Marguerite Stern, Valérie Joron, Marion Maréchal... «Évidemment, que des complotistes !» diront certains.
Des pétitions ont également été lancées (Dissolution du syndicat de la magistrature, notamment)
Un premier colloque est organisé à Paris, le 7 novembre 2024.
Il est important de noter que cette association est née en 2021. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle n'a pas les deux pieds dans le même sabot !
Quelques noms de lanceurs d'alerte, énoncés sans ordre ni classification particulière :
Julian Assange. Nous connaissons tous l'ignoble consensus mondial pour abattre Julian Assange et les inadmissibles conditions d'enfermement au Royaume Uni. En attendant un jour, peut-être, où il sera extradé vers les États Unis où il risque une incarcération...de 175 ans !
Aujourd'hui, enfin ! c'est chose faite et Julian Assange a pu regagner l'Australie, son pays d'origine et retrouver sa famille dont il a été privé injustement si longtemps.
Edward Snowden. Tout aussi connu internationalement est Edward Snowden, ex de la NSA, réfugié en Russie et ayant acquis, récemment, la nationalité de son pays d'accueil.
Jérôme Kerviel. En France, il a défrayé la chronique en s'attaquant à la Société Générale et au système, en général. Jérôme Kerviel a porté le chapeau pour de lourdes pertes financières subies par son employeur. Il n'est lanceur d'alerte, de fait, que dans sa partie qui concerne le milieu bancaire.
Thierry Casanovas. Très présent sur sa chaîne Youtube, il était grandement suivi pour des vidéos traitant de produits naturels. Ses publications sur les médecines alternatives en ont défrisé beaucoup dans le monde médical. Jusqu'à ce qu'il prenne à bras le corps la question de la vaccination, sujet traité en 7 vidéos. Le système s'est alors abattu sur lui. Surnommé le gourou du crudivorisme par la presse «aux ordres», il a été mis en examen, notamment, pour «exercice illégal de la médecine» et pour «exercice illégal de la pharmacie», il a cessé son activité sur cette chaîne après une dernière vidéo où il s'en explique.
Pendant la crise du Covid, nombreux ont été les détracteurs des mesures prises, que l'on peut aussi qualifier de lanceurs d'alerte. Qu'il s'agisse de l'injection d'un produit qualifié, à tort, de vaccin (Les études n'en étaient qu'en phase 3) ou des restrictions de liberté.
Alexandra Henrion-Caude , Martine Wonner, Louis Fouché, Didier Raoult, Christian Perronne... se sont exprimés sur les aspects médicaux. Ainsi que 160 médecins libéraux suspendus pour avoir refusé le schéma vaccinal.
Hervé Falciani, ancien informaticien chez HSBC, risque jusqu'à 7 ans 1/2 de prison, en Suisse, pour s'être emparé de fichiers de clients contenant 127 000 noms qu'il a divulgué à la justice française. Cela a permis d'identifier près de 9 000 évadés fiscaux et à la France de rapatrier 1,2 milliards d'Euros. Après avoir fui de pays en pays, il vit sous protection policière à Madrid, en qualité de témoin assisté, l'Espagne refusant l'extradition demandée par la Suisse.
Irène Frachon, pneumologue, a révélé en 2010, dans son ouvrage Médiator, combien de morts ?, la responsabilité des laboratoires Servier sur les effets secondaires du Médiator, cause de la mort de 2 000 patients. Elle était parvenue, après deux ans de combat, à faire interdire ce médicament en 2009. Il faudra dix années pour que la culpabilité de la firme soit reconnue et qu'elle se voit condamnée à 2,7 millions d'Euros d'amende. Jacques Servier échappera à toute condamnation car décédé en 2014.
Erin Brockovitch, assistante juridique d'un cabinet d'avocats, découvre l'utilisation, par la Public gas & electric company, de chrome hexavalent qui a entraîné la contamination du réseau d'eau potable de la ville d'Huxley, en Californie. Ayant réuni 600 plaignants autour d'elle, ils obtiendront de la justice américaine 333 millions de dollar de dommages et intérêts. Erin Brockovitch a ensuite fondé sa propre entreprise, Brockovitch Research and Consulting qui poursuit des affaires similaires. On se souvient du film de Steven Soderbergh qui retrace son histoire, le rôle d'Erin étant interprété par Julia Roberts.
Anne-Marie Casteret, journaliste et médecin de formation, dévoile en 1991 le scandale du sang contaminé. On apprend que 2 000 hémophiles, entre 1984 et 1985, ont été contaminés par le virus du SIDA, lors de transfusions sanguines. En toute connaissance du CNTS (Centre National de Transfusion Sanguine, devenu Établissement Français du Sang, EFS).
Lors d'un premier procès, trois prévenus sur quatre sont condamnés (Dont Michel Garetta, directeur du CNTS lors des faits, à 4 ans de prison et 500 000 francs d'amende.
Lors du second procès, en 1999 :
Laurent Fabius (premier ministre au moment des faits) est innocenté ;
Georgina Dufoix (ex-ministre des Affaires sociales et de la Solidarité nationale) est innocentée. On se souvient de sa déclaration : «Je me sens tout à fait responsable, pour autant je ne me sens pas coupable» ;
Edmond Hervé (ex-secrétaire d'état à la santé, rattaché au ministère de Georgina Dufoix) est condamné, reconnu coupable «d'homicide involontaire par imprudence, négligence et manquement à une obligation de sécurité», «atteinte involontaire à l'intégrité des personnes». Mais dispensé de peine.
Le New York Times, en avril 2021, dévoile l'affaire des SMS échangés entre Ursula Von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et Albert Bourla, PDG de la société Pfizer.
En cause, la négociation d'un contrat portant sur 1,8 milliards de doses de vaccins contre le Covid [Rappelons qu'à cette époque, les tests de fabrication en laboratoire sur ce produit n'étant pas terminés, l'appellation de vaccin est usurpée].
Lorsque le journaliste Alexander Fanta, du site d’informations netzpolitik.org, a demandé l’accès à ces messages, la Commission lui a répondu qu’elle ne les avait pas « identifiés » et qu’elle ne les retrouvait plus.
Malgré un rappel à l'ordre de la médiatrice européenne, Emily O'Reilly, en janvier 2022, la commissaire à la transparence Věra Jourová avait répondu que la recherche de SMS entre Mme von der Leyen et M. Bourla « n’avait donné aucun résultat ».
Face à cette obstruction, le New York Times saisit la CJUE le 25 janvier 2023, à l'encontre de la Commission européenne. Cette affaire ne fait du New York Times qu'un lanceur d'alerte occasionnel.
Le 23 mai 2023, Frédéric Baldan, lobbyiste belge, dépose une procédure en référé contre Ursula von der Leyen auprès du Tribunal de la CJUE. Cette plainte intervient après celle qu'il a déposée, le 5 avril précédent, pour « usurpation de fonctions et de titre », « destruction de documents publics », et « prise illégale d’intérêts et de corruption », auprès d'un juge d'instruction à Liège [la Commission européenne siégeant en Belgique, le magistrat est compétent pour être saisi]. Michèle Rivasi, alors co-présidente de la commission spéciale du Parlement européen sur la Covid-19 (décédée depuis), dira : « Le sujet dépasse le cadre de la pandémie. C’est une vraie remise en question de la transparence concernant les institutions européennes. Il faut que cette affaire serve de leçon ». Le président de Pfizer, quant à lui, estime que ces commandes de vaccins relèvent du secret des affaires.
Puis, c'est au tour de Florian Philippot, président du parti souverainiste français Les Patriotes, de s'associer à cette plainte, auprès du juge Frenay, au mois d'octobre.
Le 17 novembre 2023, France soir annonce que l'association Vivant Ostbelgien s'associe également à la plainte.
L'affaire, reprise par nombre de médias internationaux (mais tue par l'AFP et les médias dominants français) s'amplifie, au point que divers pays, dont la Hongrie et la Pologne, se sont joints à la plainte de Frédéric Baldan. La Roumanie en aurait fait de même (ou serait sur le point de le faire). Le «SMS gate» est né.
L'EPPO — Parquet européen, créé en 2017 par 22 états sur 27 — (compétente pour des infractions portant atteinte aux intérêts financiers de l’Union européenne) outrepasse ses droits dans cette affaire, car il ne s'agit pas d'une infraction financière.
Ursula von der Leyen continue de faire la sourde oreille.
Il est clair que les institutions, ainsi que la principale mise en cause, font obstruction à la clarté de l'affaire.
Stéphane Lhomme. Ancien instituteur, militant anti-nucléaire, il devient porte-parole du réseau Sortir du nucléaire. Ayant rendu public un document confidentiel défense, surveillé par la DST (Direction de la surveillance du territoire) et les RG (Renseignements généraux), il apprend, en avril 2009, par le Canard enchaîné qu'il est également surveillé par une entreprise privée suisse mandatée par EDF. Il quitte l'association en 2010 et fonde l'Observatoire du nucléaire, dont il assure les fonctions de directeur.
Dès 2015, soutenu par la municipalité de Saint-Macaire (Gironde), dont il est conseiller municipal, il s'engage dans une démarche soutenue d'information contre les compteurs communicants (électricité, eau et gaz) dont le remplacement a été décidé par le gouvernement. Ces compteurs sont dangereux (ondes électromagnétiques), intrusifs (surveillance et enregistrement des habitudes de consommation ; risques de piratage), aliénants (ils peuvent être pilotés à distance) — alerte fondée, le gouvernement ayant envisagé de procéder à des coupures d'électricité pour «éviter le black out», dès l'hiver 2023. La campagne d'installation par Enedis s'étalant sur cinq années (de décembre 2015 à fin 2020), il multiplie ses actions d'information, sur le site Internet et sur le terrain, par des manifestations et des réunions publiques.
Il n'hésite pas à dévoiler les mensonges de l'UFC- Que choisir qui affirme que l'usager (désormais dénommé client, bien qu'il s'agisse de service public) ne peut s'opposer au remplacement du compteur électrique Linky. Il fera l'objet de trois longs procès, où l'association de consommateurs sera déboutée, y compris dans les procédures d'appel.
Aujourd'hui, il continue ses actions anti-nucléaires, dans un militantisme assidu.
Grâce à son action contre les compteurs Linky, dits intelligents, Enedis n'aura pu remplacer que 90 % des anciens compteurs (l'objectif fixé par l'Ademe — Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie — étant de 100 % à l'horizon de 2021).
Ainsi, 3,5 millions de foyers ont conservé leurs compteurs électromagnétiques ou électroniques, s'assurant, ainsi, sécurité et confidentialité. Sécurité relative dans les immeubles collectifs où le CPL (courant porteur en ligne) laisse circuler les ondes électromagnétiques dans le mur commun avec l'appartement du voisin équipé de ce Linky.
Reiner Füllmich. Cet avocat allemand s'est érigé contre les mesures liberticides liées à la crise du COVID 19. Anticovidiste, il voulait que soit mis en place un procès mondial Nüremberg 2, à l'instar de celui conduit contre les Nazis après la dernière guerre mondiale. Considéré dangereux par les autorités — celui qui dira la vérité, il faudra l'exécuter, chantait Guy Béart — il est pourchassé par les services fédéraux allemands (ici). Inculpé d'escroquerie, il est détenu, aujourd'hui, dans des conditions indignes d'un état démocratique (ici) (et ici). Il en a été de même pour Julian Assange.
Les alertes mensongères.
D'autres, volontairement trompeurs ou manipulés, nous ameutent sur les dangers du changement climatique. La culpabilisation de l'individu sur ses émissions de CO2 est un leit motiv, prétexte à la création de taxes pour sauver la planète, de construction d'éoliennes qui dégradent le paysage, à l'origine d'un massacre d'oiseaux, de l'envolée du coût de production de l'électricité. Mondialement connue, soutenue, notamment par Klaus Schwab, Greta Thunberg est l'enfant chérie des médias à la botte. Il s'agit là de lanceurs de fausse alerte.
Un autre phénomène, et non des moindres, est celui des chemtrails (Chemical trails = traînées chimiques), ces sillages blancs de certains avions qui s'étalent jusqu'à former un vaste nuage qui ternit le bleu du ciel.
Pendant plusieurs années, les gouvernements, relayés par les médias achetés, ont démenti cette appellation, maintenant qu'il s'agissait de contrails (Condensation trails = traînées de condensation).
Puis, face à la multiplication des témoignages, les autorités ont alors qualifié ces épandages aériens comme relevant de la géo-ingénierie. Technique, selon elles, qui consiste à dispenser dans le ciel divers produits pour entraver le réchauffement climatique.
Or, on sait de longue date que la Chine, notamment, utilise cette technique pour modifier localement le climat, faire pleuvoir là où on manque d'eau, au détriment des zones contigües.
En fait, ces épandages, loin d'être salutaires, sont destinés à perturber notre environnement. Les produits utilisés (métaux lourds, nanoparticules...) empoisonnent l'air, les sols, l'eau...le vivant.
Avez-vous constaté que ces épandages se multiplient avec les concentrations de population ? Particulièrement remarquable dans les régions touristiques où ils sont quotidiens et beaucoup plus importants en période de congés et vacances divers.
Concernant la souveraineté de notre nation, une page est consacré à ses chantres.